Carmel

Journal intime et réflexion sur la guerre et sur la transmission à partir d’éléments autobiographiques, fictifs, d’archives personnelles et notamment de la correspondance d’Efratia Gitai (Gallimard, 2010), la mère du cinéaste.

PRESSE

C’est un film qu’il faudrait voir sans en rien savoir. Justement parce qu’il est tissé de tant d’éléments qui lui préexistent, et qui s’inscrivent dans d’innombrables filiations, parcours, chambres d’échos. Carmel est un film végétal, un film arbre.

Jean-Michel Frodon

Le film encapsule les contradictions et les complexités inhérentes à Israël et à son histoire. En utilisant la voix de Jeanne Moreau comme une sorte de récitant en voix off, Gitai crée un kaléidoscope d’images et d’associations du passé juif lointain et du présent immédiat d’Israël. Parmi les premières images du film, il y a la bataille antique entre les Romains et les Hébreux pour la ville de Jérusalem. Nous sommes ensuite transportés vers le présent dans un camp de l’armée israélienne. Puis nous apprenons que le fils de Gitai est engagé dans les combats, que son père est inquiet pour sa sécurité. En contrepoint à ces guerres anciennes et modernes, le cinéaste introduit des souvenirs de sa mère à travers des lettres qu’elle lui a écrites lorsqu’elle était à Londres dans les années soixante. Carmel est un poème cinématographique fait de séquences et d’incidents soigneusement choisis, qui ne cherchent pas à construire un récit linéaire. Comme si l’ordre n’était pas possible dans le monde que Gitai observe autour de lui.

Piers Handling, Festival international du film de Toronto, 2009

FESTIVALS

• Toronto International Film Festival 2009

• Haifa Film Festival 2009