Roses à crédit

Une belle adolescente, Marjoline, vit dans une cabane en lisière de la forêt. Un soir d’orage, son amie Cécile vient la chercher et l’emmène vivre avec elle chez sa mère. Mme Donzert, la coiffeuse du village, s’occupe d’elle comme de sa deuxième fille. Pour Marjoline, l’univers propre et douillet de cette famille est un paradis. Elle est amoureuse de Daniel, qu’elle voit rarement et qui est d’une famille de rosiéristes.

Marjoline vit maintenant à Paris avec Mme Donzert et M. Georges, son mari, ainsi que Cécile. Elle est manucure dans un institut de beauté de luxe. Elle épouse Daniel, reçoit en cadeau de mariage ce dont elle rêve depuis toujours : un appartement neuf dans un immeuble moderne… Marjoline est au comble du bonheur : elle est mariée à Daniel, l’homme de sa vie, elle a un appartement à elle. Elle se met à se couvrir de crédits pour meubler cet appartement, malgré l’opposition de Daniel, un jeune chercheur en génétique désargenté et qui rêve de créer une rose nouvelle.

PRESSE

Le film dissèque impitoyablement, et pourtant avec sensibilité, le matérialisme de la classe moyenne française de l’après-guerre. [...] Gitai suit habilement les méandres sentimentaux de ce mariage malheureux, lorsque l’endettement et les crédits à la consommation submergent peu à peu le romantisme du début. Le mouvement de reconstruction des années cinquante rythme la vie quotidienne, mais aussi le flux et le reflux de la relation amoureuse.

Piers Handling, Festival international du film de Toronto, 2010

FESTIVAL

• Toronto International Film Festival 2010 – Section « Masters »